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Actualités sur la Crise des gilets jaunes [Direct] : pourquoi la manif à Paris fait peur à Macron

Crise des gilets jaunes [Direct] : pourquoi la manif à Paris fait peur à Macron

Fabien DABERT, mis à jour le 07/12/18 14:24

GILETS JAUNES – Emmanuel Macron s’exprimera en début de semaine prochaine, après les manifestations des gilets jaunes du week-end. A Paris et dans d’autres communes, la crainte de très violents débordements est de plus en plus vive.

Sommaire

L’essentiel

  • Emmanuel Macron s’exprimera en début de semaine prochaine. Le chef de l’Etat, dont la popularité est en chute libre selon les derniers sondages, souhaiterait ne pas prendre le risque d’attiser davantage la colère des gilets jaunes avant la manifestation à Paris.
  • De nombreux blocages de gilets jaunes devraient avoir lieu en Province ce samedi.
  • L’exécutif s’inquiète d’une flambée de violences exceptionnelles ce samedi 8 décembre à Paris. Selon des indiscrétions de la presse, des informations remontées à l’Elysée par les renseignements font craindre des velléités d’en découdre avec les forces de l’ordre. La présidence et le gouvernement craignent des tentatives d’insurrection et redoutent des émeutes. 89 000 agents des forces de l’ordre vont être déployés, dont 8 000 à Paris, des véhicules blindés de la gendarmerie seront déployés. Des engins explosifs ont été découverts à Montauban sur un campement de gilets jaunes ce vendredi. “S’il y a dix morts ce week-end, il n’est pas sûr qu’on puisse garder le ministre de l’Intérieur”, a confié au Figaro un proche du président.
  • La préfecture a appelé les commerçants situés sur les Champs-Élysées et dans les secteurs avoisinants à ne pas ouvrir leurs magasins. Le gouvernement appelle les Français à ne pas venir manifester à Paris.
  • A la tête de l’État, les crispations sont manifestes. De nombreux observateurs considèrent que cette manière de gérer la crise des gilets jaunes pourrait aboutir à un remaniement in fine, avec le départ du Premier ministre. L’hypothèse a été évoquée, de manière officieuse, par quelques membres de l’entourage d’Emmanuel Macron auprès du Figaro.

En direct

14:24 – L’appel du gouvernement aux gilets jaunes et aux médias

Le porte-parole du gouvernement, dans le Parisien, avertit les manifestants qui compte venir à Paris. “Les Gilets jaunes sincères ne peuvent pas servir de boucliers humains. Ceux qui se trouvent dans ces manifestations ne permettront pas aux forces de l’ordre de procéder aux interpellations. Nous en appelons donc à la responsabilité de chacun”, précisant qu’il déconseille aux gilets jaunes de se rendre à la capitale. “J’appelle en outre à la responsabilité des télévisions sur la diffusion des images en direct afin de ne pas donner la position des forces de l’ordre”, dit Benjamin Griveaux.

14:22 – Le gouvernement s’attend à des “éléments radicalisés qui veulent renverser le pouvoir”

Dans une interview accordée au Parisien, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, considère que les rassemblements qui devraient s’organiser autour de l’Elysée ce vendredi relèvent “évidemment” d’une stratégie “organisée”. “Des éléments politisés et radicalisés essaient d’instrumentaliser le mouvement. Ceux-là veulent renverser le pouvoir”, dit-il, ajoutant : “Nous savons que des armes (à feu) peuvent circuler. Depuis le début de ces événements, nous déplorons quatre morts et des centaines de blessés, y compris des lycéens”.

14:08 – Emmanuel Macron refuse de recevoir les “gilets jaunes libres”

Considérés comme “modérés”, les membres du collectif des “gilets jaunes libres” avaient demandé à être entendus par le chef de l’État à l’Elysée ce vendredi 7 décembre. Selon les informations de France Inter, Emmanuel Macron leur a adressé une fin de non-recevoir. L’Élysée renvoie une nouvelle fois la gestion de cette crise au Premier ministre et a fait savoir que “la porte de Matignon reste ouverte”.

14:01 – A Paris, une autre manifestation éloignée des secteurs à risque samedi

La crainte de débordements dans la manifestation des gilets jaunes a poussé les organisateurs de la marche pour le climat, organisée samedi à Paris, à changer de parcours. Le cortège “partira à 14h de Nation et se terminera par un rassemblement place de la République avec des prises de parole suivies d’un concert avec de nombreuses personnalités”, ont-ils fait savoir. Cette manifestation devait originellement partir du Trocadéro pour rejoindre le Champ de Mars.

13:56 – Le gilet jaune Eric Drouet visé par une enquête

Le parquet de Paris a ouvert une enquête, après un signalement de la préfecture de police, pour “provocation à la commission d’un crime ou d’un délit” visant le gilet jaune Eric Drouet. Le chauffeur routier a tenu de propos pas très clairs sur Facebook cette semaine et sur BFMTV mercredi, laissant entendre qu’il appelait à l’insurrection. “Si on arrive devant l’Élysée, on rentre dedans”, avait-il dit sur le plateau de la chaîne d’informations en continu.

13:43 – L’Euro de handball impacté par les manifestation des gilets jaunes

Le match France-Suède prévu ce samedi à 15h au Hall XXL du parc des expositions à Nantes est reporté, ont fait savoir ce vendredi les organisateurs. La Fédération européenne de handball (EHF) indique dans un communiqué que les manifestations des gilets jaunes font “peser un risque non négligeable sur la sécurité des participants”. Les forces de l’ordre prévues pour l’événement sportif devraient être déployées dans le centre-ville.

13:31 – En coulisses, Macron furieux de la gestion de la crise des gilets jaunes

Le chef de l’État est en retrait pour une raison principale : il ne souhaite pas s’exposer, tenir un discours avant la manifestation avec des annonces qui pourraient bien ne rien changer à la colère qui s’exprime. Il souhaiterait ainsi ne “pas mettre de l’huile sur le feu”. Le Point rapporte cet agacement dont il a fait part à Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement : “Arrête d’envoyer des ministres sur les plateaux de télé, c’est sur les ronds-points tenus par les ‘gilets jaunes’ qu’ils doivent être !”. Une consigne qui va à l’encontre de celle donnée par Edouard Philippe, rapporte RTL. Le cabinet du Premier ministre a demandé cette semaine aux membres du gouvernement de s’exprimer à la télévision.

13:14 – Manif des gilets jaunes : le gouvernement appelle à manifester “sans casser”

Sur Twitter, réseau social très utilisé par les gilets jaunes depuis des semaines, une vidéo a été mise en ligne par le gouvernement. Il s’agit d’un message solennel appelant à manifester sans heurts. “L’expression de revendications est fondamentale en démocratie, certaines ont construit la France d’aujourd’hui. Mais manifester, ce n’est pas casser”, écrit le gouvernement.

12:56 – Manif des gilets jaunes : la plupart des musées fermés ce samedi à Paris

Par mesure de sécurité, plusieurs musées parisiens fermeront leurs portes ce samedi, en vue de la nouvelle manifestations des gilets jaunes. Ainsi, le Louvre, l’Orangerie, le Centre Pompidou, le musée d’Orsay, le Grand Palais, le Petit Palais, le Palais de la découverte, le Musée de l’Homme, le musée Jacquemart-André, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris, le musée Cernuschi, la maison de Victor Hugo et les Catacombes seront fermés toute la journée.

12:44 – Le collectif des “gilets jaunes libres” appellent à ne pas se rendre à Paris

Benjamin Cauchy, porte-parole des “gilets jaunes libres” s’est exprimé à son tour devant les médias devant l’Assemblée nationale. “Nous appelons les Français à ne pas manifester demain à Paris, c’est un traquenard”, a-t-il dit, ajoutant : “Le gouvernement tente de nous faire passer pour des casseurs, ce qui n’est pas le cas.[…] La France des oubliés s’exprimera en région”.

12:39 – La maire de Paris, “inquiète”, lance un appel à la prudence aux Parisiens

Anne Hidalgo a adressé un message aux gilets jaunes ce vendredi à la mi-journée : “La violence est contraire aux valeurs de notre République. Samedi, prenez soin de Paris”, a-t-elle dit, s’adressant aussi à tous les habitants de la capitale : “Nous sommes unis à vos côtés dans ces moments de vives inquiétudes. Je vous invite à faire preuve de prudence, de sérénité et de sang froid. Votre sécurité est la priorité absolue”. La maire de Paris a fait savoir que des mesures exceptionnelles avaient été prises : une cellule de crise ouverte toute la journée, les bâtiments municipaux fermés, les marchés de la capitale annulés, 2000 éléments de mobiliers urbains retirés, 158 stations Vélib’ fermées.

12:32 – Un très mauvais sondage pour Emmanuel Macron confronté aux gilets jaunes

Selon un sondage Odoxa pour France Info et Le Figaro, près de six Français sur dix (59%) indiquent que les Gilets jaunes “les inquiètent” et près d’un sondé sur deux (47%) trouve le mouvement “violent”. Toujours selon ce sondage, 84% des Français ont une mauvaise opinion d’Emmanuel Macron sur sa gestion de la crise des gilets jaunes, tandis qu’Édouard Philippe est mal perçu par 77% des Français. Une mauvaise opinion des dirigeants qui ne profite cependant pas à l’opposition. 81% des sondés ont une mauvaise opinion de Laurent Wauquiez. Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen recueillent 74% et 69% de mauvaises opinions.

12:30 – Des engins explosifs découverts dans un campement de gilets jaunes

La préfecture du Tarn-et-Garonne a indiqué que des explosifs avaient été trouvés “sur le rond-point d’Aussonne dans le campement des gilets jaunes”. Ce sont au total 28 cocktails Molotov “prêts à l’emploi” et “3 bombes artisanales composées de bouteilles de désodorisant auxquelles ont été scotchés de gros pétards” qui ont été découverts, ce qui laisse entendre que les manifestants avaient l’intention d’en découdre avec les forces de l’ordre. Une enquête a été ouverte par le procureur de la République du chef de “transport de substances ou produits explosifs”.

12:18 – Réunion de tous les ministres à Paris ce vendredi pour faire le point sur les gilets jaunes

Les services de Matignon indiquent qu’il ne s’agit pas d’une “réunion de crise”, mais cela y ressemble pourtant très fortement. Tous les ministres sont conviés à Matignon à 18h ce vendredi 7 décembre. Une “réunion de débat” dit-on, mais le caractère urgent de ce rendez-vous est manifeste, tant la crainte de débordements et de violences à Paris est importante à la veille de la manifestation des gilets à Paris.

12:12 – Emmanuel Macron “très marqué par ce qu’il a vu au Puy-en-Velay”

Un intime du chef de l’État confie à BFMTV que le chef de l’État a été surpris par la violence avec laquelle les autorités ont été ciblés samedi dernier : “”Il a été très marqué par ce qu’il a vu au Puy-en-Velay, la préfecture incendiée et les casseurs qui empêchent les pompiers d’intervenir”. Lorsqu’il s’est rendu sur place, lors d’un déplacement non annoncé, le président a été hué par plusieurs individus, aux cris de “Macron démission !”

12:09 – A Paris, la sécurité renforcée dans les hôpitaux

La tension augmente : l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), très certainement informée des risques par les services de police ou de renseignement, met en place un dispositif de vigilance renforcé ce samedi, jour de grande manifestation des gilets jaunes. L’AH-HP indique que des renforts médicaux et non médicaux seront mobilisés, et déployés dans les différents établissements de la capitale, les équipes en charge de la régulation médicale du SAMU seront renforcées. Les autorités craignent un surcroît d’activité en cas de violences à Paris.

11:42 – Un appel au calme lancé par des personnalités et des anonymes

Dans une tribune publiée dans Le Parisien, 175 personnes, dont Cyril Hanouna, Stéphane Bern, Dominique Besnehard, Maitena Biraben, Michel Boujenah ou Bernard-Henri Lévy, appellent au calme. “La Fraternité, c’est bien celle que voulait exprimer une majorité de Gilets jaunes et que ce mouvement aurait pu, aurait dû incarner. Mais il n’y a pas de fraternité quand on tolère, ou pire, quand on encourage la destruction de biens publics, le pillage de biens privés, l’agression physique contre les forces de l’ordre”, écrivent-ils, ajoutant : “Le moment est venu de parler, de s’écouter, de se comprendre. Le moment est venu de retrouver le sens des mots et en même temps celui de nos responsabilités à tous et à chacun d’entre nous”.

11:30 – Edouard Balladur inquiet sur la crise des gilets jaunes

L’ancien Premier ministre, invité sur Europe 1, a considéré que “sans organisation, le mouvement des gilets jaunes risque de se terminer en feu de paille”, avant de faire une comparaison avec Mai 68 : “En 1968, la France était un pays dans lequel régnait un certain optimisme et une foi dans l’avenir. Il y avait des structures qui existaient, des institutions qui étaient respectées, des partis politiques et des syndicats qui existaient. Aujourd’hui tout ça s’est un peu volatilisé”.

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Quelles sont les revendications des gilets jaunes ?

Les gilets jaunes n’ont pas encore structuré leur mouvement, ce qui rend difficile l’expression de revendications formulées au nom de tous ses membres. Néanmoins, tous s’accordent sur la nécessité d’obtenir une baisse des taxes sur les carburants et plus généralement une baisse du niveau des impôts ou une réforme pour rendre plus juste la pression fiscale. Une délégation, contestée, s’est formée à la fin du mois de novembre et une liste de revendication a été transmise aux députés et aux médias. On y trouve ces requêtes :  “zéro SDF”, “un impôt sur le revenu davantage progressif”, “un Smic à 1300 euros net”, “un grand plan isolation”, “la fin des taxes sur le carburant”, “pas de retraite en dessous de 1200 euros”. Voir les détails des revendications des gilets jaunes.

Gilets jaunes : Macron poussé à la démission ?

La contestation des gilets jaunes a pris une tournure inattendue, à laquelle s’est greffée la violence de casseurs à Paris et dans plusieurs grandes villes de France samedi dernier. La nature du mouvement – disparate, non hiérarchisé, sans leardership affirmé – a rendu difficile jusque-là l’ouverture de négociations, d’autant qu’aucune priorité n’apparaît encore dans la listes des revendications formulées par certains gilets jaunes. L’exécutif semble dans une impasse, d’aucuns parlent désormais de crise de gouvernance. Plusieurs personnalités politiques de l’opposition parlent sans ambages de crise institutionnelle et réclament une décision politique exceptionnelle : Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon souhaitent une dissolution de l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez demande un référendum. Depuis des semaines, on entend dans les rangs des gilets jaunes des appels à la démission d’Emmanuel Macron, une pétition a été mise en ligne, elle recueille plus de 440 000 signatures pour le moment. Le président ne démissionnera pas, il a plusieurs fait savoir qu’il ne plierait pas et qu’il maintiendrait “le cap” qu’il a fixé. on départ n’est pas envisagé. Emmanuel Macron est garant des institutions, du cadre fixé par la Ve République, sa légitimité est incontestable, issue du suffrage universel direct. Si la crise s’aggrave, il disposera de plusieurs options institutionnelles : la dissolution de l’Assemblée nationale ou la constitution d’un nouveau gouvernement.

Gilets jaunes : acte 4

Le gouvernement a ouvert la porte à la discussion, manifestement disposé à la concertation. Le temps presse, car le prochain week-end pourrait-être encore agité. Sur les réseaux sociaux, des appels à de nouvelles manifestations sont apparues en début de semaine. Sur Facebook, un appel à “l’acte 4”, intitulé “Tous à l’Elysée, “intéresse” plus de 90 000 personnes et 15 000 inscrits sur le réseau social ont indiqué qu’ils pensaient y participé. La page de cet événement est actuellement indisponible en ligne. D’autres pages ont été créées, on trouve notamment un appel à manifester depuis la place de la Bastille ce samedi 8 décembre à 10h ; 86 000 personnes se disent “intéressés” par cet événement qui rassemble déjà plus de 12 000 participants potentiels. Eric Drouet, figure des gilets jaunes, a plus ou moins appelé à “entrer dans l’Elysée”, ce qui lui vaut une enquête judiciaire pour “provocation à un délit ou un crime”. Le collectif des “gilets jaunes libres” a appelé vendredi 7 décembre “les Français” à ne pas manifester à Paris samedi 8 décembre, notamment par crainte de violences.

Gilets jaunes : les images choc de la guérilla urbaine à Paris

Gilets jaunes à Paris : encore des violences ?

Selon les informations du Figaro, les services de renseignement auraient fait savoir à l’Elysée que de graves violences étaient à prévoir dans la capitale ce samedi 8 décembre de la part d’un “noyau dur radicalisé”. Ils ont relevé des “appels à tuer et à se munir d’armes à feu pour s’en prendre à des parlementaires, au gouvernement, à l’exécutif et aux forces de l’ordre”. Le ministère de l’Intérieur a fait savoir au Sénat ce mardi que le dispositif de sécurité allait être renforcé, avec des forces supplémentaires et de nouvelles stratégies d’intervention, moins statiques. Christophe Castaner a aussi lancé un appel pour éviter des débordements violents : “J’invite les ‘gilets jaunes’ raisonnables, ceux qui ne soutiennent pas l’action violente, à se désolidariser des extrêmes et à ne pas se rassembler à Paris samedi prochain”, a-t-il déclaré.

Manifestation des gilets jaunes : un mouvement qui dure

Le gouvernement doit composer avec un mouvement protéiforme qui dure et une colère qui ne s’apaise pas. Depuis le 17 novembre, des blocages ont lieu chaque jour en France et chaque samedi se transforme en grande journée de mobilisation. Pour le moment, aucune consigne pour stopper le mouvement n’est apparue, d’autant que la grogne n’est pas incarnée par un mouvement structuré. S’il existe bien un “collectif” qui a demandé à manifester seulement en Province, il n’y a aucun leadership assumé, aucune instance légitimée par l’ensemble des gilets jaunes, ce qui rend pour le gouvernement les négociations complexes afin de trouver une issue. La manifestation pourrait durer encore des semaines si l’on se réfère aux messages de gilets jaunes mis en ligne sur les réseaux et qui font part d’une vive motivation.

Des lycées bloqués : quels liens avec les gilets jaunes ?

Depuis lundi, au moins une centaine de lycées en France sont bloqués par une partie de leurs élèves, selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale. Les élèves se mobilisent à l’appel du syndicat UNL, pour protester contre la réforme du baccalauréat et contre Parcoursup. Mais quelques lycéens font aussi savoir qu’ils soutiennent le mouvement des gilets jaunes et de nombreux réclament également la démission d’Emmanuel Macron. Des débordements ont eu lieu lundi à Aubervilliers devant le lycée Jean-Pierre Timbaud, avec notamment l’incendie d’une voiture. Pour l’académie de Créteil, “on est clairement sur de l’utilisation de prétextes pour se livrer à des violences urbaines”. Le mouvement est particulièrement suivi par les lycéens à Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon et Montpellier. Mercredi 5 décembre, des incidents graves sont survenus à Grenoble. Dans le Loiret Deux lycéens ont été touchés par des tirs de flashball, l’un à Gonesse dans le Val d’Oise, l’autre à Saint-Jean-de-Braye, dans le Loiret. Suivre les dernières informations sur les blocages des lycées

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